Le diagnostic de la communauté scientifique sur le rôle des activités humaines dans le changement climatique et leurs impacts, présents et à venir, est maintenant largement accepté. Les débats se déplacent désormais du domaine des impacts vers celui des actions nécessaires pour répondre à la question : « face à cette situation, que faire et comment ? »
Dans ce contexte, le regard que l’on peut porter sur le changement climatique à l’échelle d’une région comme la Nouvelle-Aquitaine est original à plusieurs titres. Ce territoire constitue un espace d’action, de réflexion, de débat et d’éducation citoyenne face aux problèmes complexes posés par la transition environnementale. L’étendue du territoire et son hétérogénéité pour les facteurs environnementaux (ex. climat, paysage, reliefs) ou humains (ex. économie, centres urbains, espaces ruraux) induit des interrogations multiples et différentes quant à l’avenir imposé par les évolutions climatiques.
Un des moyens d’engager l’action est d’appréhender au préalable la vulnérabilité des systèmes (ex. filières, milieux naturels). Une définition de cette caractéristique est donnée par l’IPCC (2007) : elle fait référence au « degré auquel un système risque de subir ou d’être affecté négativement par les effets néfastes de divers changements. Dans le cas du changement climatique, la vulnérabilité dépend du caractère, de l’ampleur, et du rythme des changements auxquels un système est exposé, ainsi que de sa sensibilité et de sa capacité d’adaptation ». L’étude des vulnérabilités permet non seulement de qualifier, voire de quantifier, l’importance des effets sur un système, mais aussi d’identifier des moyens d’actions pour réduire ces vulnérabilités.
C’est à cette notion de vulnérabilité que s’intéresse le Groupe Action, dans une dynamique d’échanges science‐société, au travers d’une analyse à entrées multiples : systèmes sociaux, environnementaux, de production, et d’autres encore.
Les objectifs principaux sont :
Pour toute demande relative à ce Groupe Action, veuillez contacter les animatrices référentes, Nathalie CAILL-MILLY ou Nathalie OLLAT, ou l’adresse mail de contact info@futurs-act.fr.
Nathalie CAILL-MILLY – nathalie.caill.milly@ifremer.fr
Chercheuse en écologie des ressources halieutiques à l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER). Elle travaille sur l’écologie de populations exploitées en lien avec l’étude des pêcheries et l’environnement, s’intéressant en particulier à des espèces côtières (palourde, rouget barbet) du golfe de Gascogne.
Nathalie OLLAT – nathalie.ollat@inrae.fr
Ingénieur de Recherche (Habilité à Diriger des Recherche) au département « Biologie et amélioration des plantes » de l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE BAP). Elle s’intéresse à la mise en œuvre d’approches systémiques pour promouvoir la mise en place de stratégies d’adaptation dans la filière Vigne et Vin. Depuis 2012, elle co-anime le projet national Laccave, qui coordonne les activités de recherche menées en France sur le sujet.