Futurs ACT

Projets

Description : La croissance démographique actuelle et la limitation des terres arables et des ressources naturelles impactent déjà la sécurité alimentaire mondiale alors que le changement climatique influence les pratiques agricoles et exige des cultures résistantes aux contraintes du milieu et respectueuses de l’environnement. Maintenir une productivité végétale durable dans un environnement fluctuant, assurer la qualité de la production végétale pour l’alimentation, la santé et l’environnement tout en cherchant à développer de nouvelles ressources à partir des plantes sont autant de réponses aux grands défis d’aujourd’hui. La performance d’une plante, qu’il s’agisse de production de biomasse, de résistance au stress ou de qualité, dépend de sa propension à allouer ses ressources au bon endroit et au bon moment. Il en résulte presque toujours des compromis en matière de performance (trade-offs), comme la défense au détriment de la croissance, ou la qualité des produit récoltés au détriment du rendement. Bien qu’ils soient cruciaux pour la survie des plantes mais aussi pour la production végétale, ces compromis sont encore insuffisamment étudiés dans le domaine des sciences végétales. L’ambition du projet BPS-MEDECOPE est de mieux comprendre ces compromis, étape indispensable pour anticiper les défis de l’agriculture du futur. Le projet est centré sur les mécanismes moléculaires, métaboliques et physiologiques et les bases génétiques qui contrôlent ces compromis. Nous nous intéresserons à ceux qu’impliquent les interactions entre stress, en particulier biotiques et abiotiques, ainsi qu’à ceux associés à des commensalismes connus pour améliorer la résistance des plantes (greffage, mycorhization). Une attention particulière sera portée à la dérive génétique, dont les conséquences pour l’adaptation des plantes pérennes comme la vigne ou les arbres au changement climatique pourraient s’avérer problématique. Le projet BPS-MEDECOPE vise à compléter le financement du Grand Projet de Recherche Bordeaux Plant Science (GPR BPS) de l’Université de Bordeaux. Ce consortium regroupe les laboratoires actifs en biologie et écologie végétale à Bordeaux et affiliés au département des Sciences de l’Environnement de l’Université de Bordeaux.

 

DirectionYves Gibon (UMR 1332 Biologie du Fruit et Pathologie) & Jérôme Joubès (UMR 5200 Laboratoire de Biogenèse Membranaire)

Contacts : Yves Gibon yves.gibon@u-bordeaux.fr & Jérôme Joubès jerome.joubes@u-bordeaux.fr

Collaborateurs : UMR 1202 BioGeCo, UMR1332 BFP, UMR 1391 ISPA, UMR1287 EGFV, UMR5113 BSE, UMR5200 LBM, UR1264 MycSA, UMR4577 Œnologie, UMR 1065 SAVE, UMS 3420 BIC/PIV

Financement Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, appels à projets de recherche (2022)

Description: Les changements climatiques impactent la vie urbaine de manière significative. Les températures extrêmes ont un impact sur l’élévation du niveau de la mer et d’autres événements catastrophiques tels que les inondations, les sécheresses et les tempêtes. Ces événements provoquent des répercussions coûteuses sur les services essentiels, les infrastructures, le logement, les moyens de subsistance et la santé des villes. Les villes sont responsables de 75 % des émissions de CO2, et les acteurs parties prenantes de celles-ci doivent donc proposer des solutions originales pour promouvoir l’innovation et stimuler la résilience urbaine en limitant les impacts négatifs des changements climatiques. Mais pour résoudre un problème, il faut d’abord le voir et le sentir. La visualisation est un moyen potentiel d’accroître l’engagement vis-à-vis des changements climatiques. Les progrès informatiques, tels que l’intelligence artificielle et la réalité augmentée, offrent des avancées significatives qui peuvent être transformatrices et engager le public au sujet des problèmes liés aux changements climatiques. Ceci est au coeur de l’activité d’Augmentcity, entreprise qui a développé une manière révolutionnaire d’exploiter des jumeaux numériques de villes, permettant d’analyser et de visualiser des données et des scénarios hypothétiques dans un outil de visualisation interactif et immersif, avec des produits conçus pour les décideurs politiques, les chercheurs, les entreprises et les citoyens. Ce projet s’appuie sur la technologie développée par AugmentCity et propose des applications de démonstration, de co-création et de mobilisation des acteurs pour renforcer les capacités et la prise de décision collective dans 3 zones urbaines européennes dans leurs initiatives d’adaptation des infrastructures urbaines résilientes aux changements climatiques (Bordeaux – France, Møre og Romsdal – Norvège, Kołobrzeg – Pologne).

 

Organisme(s) porteur(s) : Augmentcity AS

 

Contacts :

(Coordination) MAJOR Pierre pierre.major@augmentcity.no 

(France)  POUYANNE Guillaume (BSE) guillaume.pouyanne@u-bordeaux.fr ; DACHARY-BERNARD Jeanne jeanne.dachary-bernard@inrae.fr 

 

Partenaire(s) : 

France : POUYANNE Guillaume & NAHORNA Olha (Université de Bordeaux, Bordeaux School of Economics), DACHARY-BERNARD Jeanne & CARAYON David (INRAE, ETTIS), Accent-Sud (Association)

Norvège : Augmentcity AS (entreprise) ; Møre og Romsdal Fylkeskommune (collectivité) 

Pologne : Gmina Kolobrzeg (collectivité) ; INnCREASE Sp. z.o.o (entreprise), Institute of Urban and Regional Development

Financement : JPI Urban Europe

 

L’objectif du projet est d’étudier l’histoire de l’érosion sur la côte sableuse aquitaine et de son impact les sociétés, du Néolithique, jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit de replacer cette dynamique érosive -au cœur des débats actuels sur le changement climatique- dans une histoire plurimillénaire, de restituer l’évolution des transformations paléogéographiques et des écosystèmes, et de comprendre comment les sociétés se sont comportées face à ces changements environnementaux plus ou moins rapides : 

  • Cette érosion a-t-elle toujours été aussi forte,
  • Comment cela se traduit-il dans les enregistrements sédimentaires, comment les différents processus ont façonné le paysage actuel,
  • Comment les populations ont géré ces espaces,
  • Quelles sont les activités qu’elles ont pratiquées dans ces milieux spécifiques, quelle était leur perception du risque et quelles réponses elles y ont apporté ?

Pour répondre à ces questions, trois fenêtres géographiques sont privilégiées :

  1. Le nord du Médoc 
  2. La dune du Pilat car elles présentent un très riche patrimoine culturel et naturel qui permet de retracer le cycle de l’érosion sur plusieurs millénaires, depuis l’apparition des premières communautés sédentaires.
  3. Une troisième fenêtre sera centrée sur la rive droite de l’estuaire et l’île d’Oléron où la documentation archéologique et historique est également importante.

Les recherches se développent autour de trois axes :

1) un axe géoarchéologique (compréhension des processus d’érosion sur la longue durée, restitution des changements paléogéographiques et paléoenvironnementaux) pour lequel une allocation de thèse est demandée,

2) un axe archéologique (étude des dynamiques de peuplements et trajectoires d’adaptation face aux aléas),

3) un axe archivistique (histoire de l’impact de l’érosion sur les sociétés moderne et contemporaine).

Le doctorat aura également pour objectif d’assurer le lien entre ces différentes approches afin de croiser et synthétiser les résultats.
La valorisation se fera par le biais de workshops réguliers entre les participants, de journées d’études et de rencontres avec les décideurs et gestionnaires du littoral. L’objectif final du projet est la réalisation d’un atlas historique du littoral sableux aquitain, présentant un corpus de cartes chronologiques et/ou thématiques, accompagné d’articles de synthèse.

Direction : Florence Verdin (CNRS/U. Bordeaux Montaigne ; Ausonius Institut de recherche antiquité et moyen âge UMR 507)

Contact : Florence Verdin (CNRS/U. Bordeaux Montaigne) florence.verdin@u-bordeaux-montaigne.fr

Financement : Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, appels à projets de recherche (2020-2021)

Ce projet évalue les effets potentiels du changement climatique sur le succès du recrutement de différentes espèces de poissons à fort intérêt commercial (sole, bar, flet, plie, sole sénagalaise) en s’intéressant à l’emplacement des frayères, la durée de vie larvaire, la saisonnalité de la ponte, la croissance, et aux conditions environnementales (température, précipitation, courantologie). En comparant plusieurs régions (de la péninsule Ibérique jusqu’à la mer du Nord), et plusieurs espèces, la thèse mettra en évidence pour quelles les espèces et dans quelles zones, le recrutement, processus clé du renouvellement des populations sera potentiellement le plus impacté par le changement climatique. Le projet s’intéresse plus particulièrement aux espèces utilisant les estuaires comme la Gironde, ou les zones côtières, comme nourriceries pour leurs juvéniles. En effet, nombre des espèces d’intérêt halieutique utilisent ces zones pour favoriser la croissance et la survie de leurs jeunes stades, alors que ces écosystèmes sont parmi les plus sensibles au changement global. Les conséquences en termes de dynamiques de populations et en termes de gestion spatiale des espèces seront ensuite explorées.

Ce projet privilégie également l’interaction avec les acteurs régionaux impliqués dans différents domaines : gestion de l’eau, biodiversité, pêche, gestion côtière, aires protégées et la diffusion des résultats auprès du grand public.

Ce projet donnera lieu notamment à la production d’une thèse par Violette Silve : « Impacts du changement climatique sur le recrutement des poissons d’estuaire : des zones de ponte à la colonisation des estuaires ».

Organisme porteurINRAE – EABX

Contact : Henrique CABRAL (Coordination) henrique.cabral@inrae.fr 

Partenaires : OFB – parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et mer des Pertuis, CRPMEM, Agence de l’Eau Adour-Garonne, AGLIA

Site-web : https://www6.bordeaux-aquitaine.inrae.fr/eabx

Description : Le présent projet vise à soutenir l’effort déjà mené dans le projet de recherche Nouvelle Aquitaine ESTRAN pour retracer l’évolution rétrospective d’un territoire maritime particulièrement vulnérable, la péninsule du bas-Médoc. Sur sa portion littorale, notre but est de définir les trajectoires environnementales qui l’ont modelé en termes de dynamique naturelle (morcellement/aggradation) et de peuplements (déprise/ emprise des habitats, des exploitations). La géomorphologie des plages de ce secteur laisse, en effet, apparaître des formations géologiques récentes (derniers 10,000 ans) qui regorgent de témoins des occupations humaines sur plusieurs millénaires et de leur adaptation à la variabilité des territoires lors de cette période où s’est notamment faite notre sédentarisation (i.e. le Néolithique). Dans le contexte du changement global du 21ème siècle, qui nous projette à court terme sur des vitesses de remontée du niveau marin de l’ordre de 10 mm/an (celles qu’ont connus nos ancêtres à la transition du Néolithique), nos travaux servent à nourrir des scénarios pour le futur en complétant les observations actuelles d’évolution du littoral.

En complément de nos travaux scientifiques, et dans le souci d’opérer un transfert des connaissances acquises par les acteurs de la gestion du littoral, institutionnels et associatifs, le projet ICONOPASTT s’inscrit spécifiquement dans une démarche de sciences participatives avec une contribution citoyenne au cœur de son alimentation documentaire. L’apport participatif des usagers, avec l’objectif d’une collecte d’images témoins d’états des plages ou de découvertes à potentiel archéologique, vient nourrir une dynamique de « mémoire des habitants », servant la compréhension collective du changement environnemental en cours et de l’érosion de nos patrimoines naturels et culturels littoraux.

Lien vers le site-web

Contact : contact@iconopastt.fr

Pilotage : Frédérique Eynaud (UMR EPOC) – frederique.eynaud@u-bordeaux.fr 

Collaborateurs : Laboratoires AUSONIUS et PASSAGE (U. Bordeaux Montaigne ), PRODIG (Université Paris- Diderot), LETG Brest (Université de Bretagne occidentale), UMS POREA (OASU), Instituto de Arqueología (CSIC-Junta de Extremadura), Communauté de Communes Médoc-Atlantique, Service du Patrimoine et de l’Inventaire (site de Bordeaux), BRGM Direction Nouvelle-Aquitaine /Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine, Association CPIE Médoc/ Curuma

Financement :  Appel à projets MITI du CNRS (Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires, https://miti.cnrs.fr/) / Action Sciences participatives en situation d’interdisciplinarité

Description : L’évolution actuelle des conditions climatiques induit une modification notable des paysages urbains, avec en particulier l’intensification d’îlots de chaleur dont il convient d’identifier les conséquences (stress chronique pour les organismes vivants) et, à propos desquels, dans un contexte où cette conséquence va s’accentuer, des pistes d’orientation des politiques d’aménagement restent à caractériser. Les objectifs spécifiques du projet ILOVIE visent à (i) identifier les îlots de chaleur urbains (ICU) et étudier leur évolution spatio-temporelle entre 1993 et 2020, (ii) identifier la vulnérabilité et le ressenti des populations d’organismes vivants (humains inclus). Le projet se focalisera sur une « zone expérimentale pilote »: Grand Poitiers Communauté urbaine (GPCu) et mobilisera une communauté interdisciplinaire : sciences humaines et sociales et sciences du milieu.

Co-directeurs : Nicolas BECH et Sophie BELTRAN-BECH (UMR 7267 Laboratoire d’Écologie et Biologie des Interactions – EBI)

Contacts : Nicolas BECH nicolas.bech@univ-poitiers.fr et Sophie BELTRAN-BECH sophie.beltran.bech@univ-poitiers.fr

Collaborateurs : Jean-Louis YENGUE, Thibault PREUX (Laboratoire RURALITES (EA 2252/Université de Poitiers))

Co-Financements :  Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, appels à projets de recherche (2022) et Grand Poitiers Communauté urbaine (GPCu)

Date: Lettre de soutien de Futurs-ACT en Novembre 2021, début du projet en Octobre 2022, fin du projet en Octobre 2025

Description: Les réponses politiques aux crises mondiales urgentes, telles que la pandémie et le changement climatique, ont réaffirmé que la légitimité des experts ne peut être considérée comme acquise. Il est donc urgent de comprendre cette déstabilisation de la crédibilité scientifique. Pourtant, les théories sociologiques actuelles sur le rôle des experts, en particulier ceux qui s’expriment en tant que scientifiques dans des débats politiques controversés, sont limitées. Les recherches existantes tendent à attribuer ce problème de crédibilité à un déficit de culture scientifique de la part du public et des politiciens, suggérant que davantage de vulgarisation et un décloisonnement du monde scientifique permettront de mieux informer les politiques publiques. Si de tels efforts sont sans aucun doute utiles, une question moins souvent posée est celle de l’effet que des interactions accrues avec le public et les décideurs ont sur les experts et les scientifiques eux-mêmes. On part généralement du principe qu’ils souhaitent sans équivoque partager leurs connaissances, que ces interactions sont positives et que tant la science que l’élaboration des décisions politiques bénéficient de ces processus. 

En se concentrant sur le cas du changement climatique, un problème mondial à fort enjeu pour lequel la contribution des experts est constamment sollicitée, ce projet remet en question cette hypothèse. Il étudie les scientifiques travaillant sur le changement climatique dans la Région Nouvelle Aquitaine, mais aussi en France, auprès des institutions de l’Union Européenne et celles des Nations Unies. Il pose les questions suivantes : 

1) Comment et pourquoi les scientifiques travaillant sur le changement climatique décident-ils d’interagir (ou pas) avec les décideurs ? 

2) Quel est l’impact de ces interactions sur leur travail en tant que scientifiques et sur leur perspective en tant que citoyens ? 

3) De quelles ressources, outils et formations pourraient-ils avoir besoin pour améliorer leur participation à la prise de décision politique, le cas échéant ? 

Pour répondre à ces questions, ce projet mobilisera une analyse d’archives, des entretiens, des groupes de discussion et des observations participantes de scientifiques qui ont interagi avec des décideurs. Pour faciliter ce travail empirique, le projet s’appuiera sur les réseaux de ses partenaires socioéconomiques (la DREAL, Ecocène, et Futurs-ACT) pour créer un lieu de réflexion interdisciplinaire permettant aux scientifiques de la région de se réunir alternativement à Bordeaux, Pau et Limoges pour discuter de leurs expériences et pour partager des stratégies de participation aux processus d’élaboration des politiques en matière de transition écologique. De plus, des rencontres avec le grand public et des ateliers avec les partenaires seront organisées afin d’utiliser les résultats du projet de manière à améliorer leurs missions de lutte contre le changement climatique. 


Organisme(s) porteur(s) :
Université Bordeaux Montaigne 

Laboratoire Cultures et littératures des mondes anglophones (CLIMAS)
Laboratoire Sciences, Philosophie, Humanités (SPH) 
Laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) 

Contacts :

Michael Stambolis-Ruhstorfer, mstambolis@gmail.com

 
Partenaire(s) : 

  • Christine Bouisset, UPPA | TREE UMR 6031
  • Émilie Chevalier, Université de Limoges | OMIJ UR 3177
  • Andy Smith, Sciences Po Bordeaux | CED UMR 5116
  • DREAL NouvelleAquitaine
  • Association Ecocène
  • Futurs-ACT



Financement
 :
 Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, appels à projets de recherche (2021-2022)

Description: Le projet ambitionne de contribuer à la meilleure compréhension des processus physico-chimiques responsables du changement climatique. Particulièrement son focus porte sur les interactions aérosols organiques secondaires biogéniques(AOSB)-eau et les principaux facteurs physiques et/ou chimiques impliqués dans le vieillissement atmosphérique et la formation des nuages.
L’étude des aérosols atmosphériques est une thématique reconnue aujourd’hui comme une des premières priorités de la recherche en sciences de l’atmosphère aux niveaux national (CNRS, bilan des priorités de l’ADEME, etc.) et international (COP26, Accords de Paris, Rapport du GIEC sur le climat, Réseaux européens ACTRIS, IGAC, etc.). En effet, les particules atmosphériques submicroniques ont des effets directs et indirects très importants sur le climat (effets optiques, formation et durée de vie des nuages, etc.), fortement dépendant de leur composition chimique et des propriétés qui y sont associées.
Les aérosols secondaires, formés directement dans l’atmosphère suite à la transformation de composés émis en phase gazeuse (comme par ex. les aérosols organiques secondaires (AOS), représentent une part importante des aérosols mesurés au niveau global. Leur formation et leur vieillissement sont deux processus centraux ayant un impact direct sur le climat, de par leurs propriétés optiques et hygroscopiques, mais aussi sur la santé humaine, en induisant des maladies respiratoires et cardio-vasculaires.
Au travers un dispositif expérimental original dédié aux études d’interactions gaz-particule et aux études des propriétés microphysiques d’objets microniques dans l’air, le projet permettra de mieux identifier des marqueurs physico-chimiques liés aux processus d’interaction AOSB-eau, qui fourniront une meilleure compréhension de l’effet direct des AOS sur le changement climatique et la qualité de l’air.
Le projet LEVIAERO est un projet fortement interdisciplinaire qui repose sur la collaboration entre trois laboratoires de l’Université de Bordeaux d’expertise reconnue et uniquement disponibles sur le site Bordelais : le Groupe de Spectroscopie Moléculaire (GSM) de l’ISM ; le groupe de chimie environnementale et écotoxicologie (LPTC) du laboratoire EPOC ; et le département d’acoustique physique (APY) du laboratoire I2M.

Direction : Sophie Sobanska (Institut des Sciences Moléculaires – UMR 5255) sophie.sobanska@u-bordeaux.fr

Contacts : Sophie Sobanska sophie.sobanska@u-bordeaux.fr

Collaborateurs : Eric Villenave (EPOC, UMR 5805), Diego Baresch (I2M, UMR 5295)

Financement : Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, appels à projets de recherche (2022)

Dans le contexte des menaces qui pèsent sur la filière ovine du fait des changements socio-environnementaux et climatiques : disponibilité de la ressource en eau, érosion de la ressource génétique, disparition des savoirs ancestraux, une équipe de chercheurs de l’Université de Limoges (écologues, généticiens, géographes, historiens, économistes et anthropologues), propose de mener en interaction avec des professionnels de la filière et des spécialistes de la gestion de l’eau, une double enquête de rétrovision et de projection sur la manière de tirer parti des usages et pratiques du passé agro-pastoral : rechercher les traces encore lisibles que ces usages et pratiques ont laissées dans le paysage, les mémoires, les gènes et les archives, comprendre de quelles relations singulières – entre humains, non humains et milieux – ils sont le produit, et puiser dans leur analyse croisée les éléments d’inspiration nécessaires à l’anticipation de scénarios plus durables pour le futur.
 

Le programme s’organise en quatre ateliers :

• Connaissance des races ovines locales et des savoirs associés : génétique & histoire

• Eau et élevage en contexte de changement climatique

• Valorisation de la filière ovine races locales & circuits courts ; impacts sur le paysage et la gestion de l’eau

• Usages anciens de l’eau

Direction : Dominique Taurisson-Mouret (CNRS-Geolab Limoges) et Anne Da Silva (E2LIM, Université de Limoges)

Collaborateurs directs : Marius Chevallier (MCF Geolab), Julien Dellier (MCF Geolab), Edwige Garnier (MCF Geolab), James Linton (MCF, Geolab) ; Anaïs Binet (M2) et Adèle Beaufils (doctorante)

Contact : Dominique Taurisson-Mouret@unilim.fr ; anne_dasilva@hotmail.com

Site-web : https://geolab.uca.fr/geolab/actualites/pasteaural#/admin

Financement : Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, appels à projets de recherche (2020-2021)

Description : Le projet a pour ambition d’offrir des réponses à plusieurs enjeux économiques, environnementaux, ou sociétaux liés à la culture des protéagineux, afin d’atteindre l’autonomie protéique au niveau régional et national, à la lutte contre l’impact du réchauffement climatique sur les cultures de pois en Nouvelle-Aquitaine, et à la limitation d’intrants pour cette culture. Ce projet représente la possibilité d’apporter des réponses systémiques pour la gestion des risques climatiques, l’adaptation des techniques culturales et la limitation des gaz à effet de serres, et l’apport d’une nourriture animale saine qui aura un impact positif sur la valeur ajoutée des produits transformés. 
 
Le Projet PeaTOP a pour objectif scientifique d’enrichir notre connaissance sur les mécanismes physiologiques et moléculaires impliqués dans la tolérance du pois au stress hydrique et son interaction avec des rhizobactéries bénéfiques. Au champ, l’arrivée d’un stress hydrique lors de la formation des organes reproducteurs du pois a un effet négatif sur la formation des graines et par conséquent sur le rendement, cependant les épisodes de sécheresse peuvent aussi avoir lieu lors de sa levée (stade végétatif). Les travaux de recherche concernant l’impact du stress hydrique sur la régulation des mécanismes moléculaires du métabolisme carboné lors du remplissage de la graine seront donc approfondis et appliqués au stade végétatif. De plus, le système racinaire de variétés de pois présentant une réponse contrastée au stress hydrique sera étudié afin de mieux comprendre sa résilience envers ce stress. L’étude du rôle des rhizobactéries bénéfiques dans ce processus représente également un défi important à relever pour permettre, à plus long terme, de faciliter la sélection, voir la création, de nouvelles variétés de pois plus tolérantes à ce stress. Un des objectifs de ce projet est donc d’améliorer la productivité de la culture du pois, une espèce d’intérêt agro-ecologique, et de proposer des solutions alternatives à l’utilisation d’intrants en agriculture basées sur l’utilisation de rhizobactéries bénéfiques.

Direction : Nathalie Pourtau nathalie.pourtau@univ-poitiers.fr 

Contact : Nathalie Pourtau nathalie.pourtau@univ-poitiers.fr 

Collaborateurs : Mathias Coulon, Cécile Vriet, Laurence Maurousset, Joan Doidy — Laboratoire Ecologie et BioIogie des Interactions – UMR 7267 (Université de Poitiers)

Financement : Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, appels à projets de recherche (2021-2022)
 

Site-web du laboratoire directeur : https://ebi.labo.univ-poitiers.fr/4768-2/ 

Le projet vise à

i) étudier l’utilisation des habitats estuariens et les échanges estuaire/mer de la population réintroduite d’esturgeon européen Acipenser sturio dans le système Gironde Garonne Dordogne (berceau des derniers individus sauvages observés),

ii) utiliser ces acquis pour identifier les potentialités de recolonisation d’autres systèmes estuariens de la façade Atlantique, Manche, Mer du Nord.

Les résultats de l’analyse fine de l’utilisation des habitats dans cet « écosystème modèle » seront transposés à 2 autres estuaires européens (Seine et Elbe) afin d’affiner l’identification des potentialités futures de recolonisation de l’espèce en Europe. Ce potentiel sera analysé sur la base de la qualité des habitats des 2 estuaires, en complément des projections réalisées sur la base des scénarios du changement climatique. Cette transposition interrégionale et européenne s’appuie sur des collaborations avec l’UR HYCAR INRAE (Région Ile de France), le GIP Seine Aval, et l’IGB (Berlin, Allemagne).

En mêlant de manière innovante des approches d’écologie du paysage et différents traceurs environnementaux le projet REVE a un caractère pluridisciplinaire associant l’UMR EPOC (U. Bordeaux/CNRS), l’UMR LIENSs, Littoral, Environnements et Sociétés (U. La Rochelle/CNRS) et l’UMR IPREM (U. Pau et Pays de l’Adour/CNRS).

En terme de livrables, au-delà des aspects publications, à mi-parcours du projet, une journée thématique sur la restauration des populations de poissons migrateurs sera organisée (jumelée avec le colloque international de restitution du projet Interreg Atlantic Area DiadES (Assessing and enhancing ecosystem services provided by diadromous fish in a climate change context : Bordeaux à l’automne 2021). A l’issue du projet un visuel des résultats principaux sera produit à des fins de communication auprès du grand public et des scolaires et mis à disposition du PNA (Plan National d’Actions).

Direction : Marie-Laure Acolas (marie-laure.acolas@inrae.fr)

Contact : Marie-Laure Acolas (marie-laure.acolas@inrae.fr) ou Céline Le Pichon (celine.lepichon@inrae.fr)

Financement : Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, appels à projets de recherche (2020-2021)

Face aux grands enjeux sociétaux et environnementaux, la production, la transmission et la diffusion des savoirs sont cruciales pour l’université de Bordeaux. Elle se donne pour mission non seulement de penser et d’enseigner les savoirs permettant d’appréhender les enjeux de notre époque, mais également de concevoir et d’expérimenter collectivement des solutions concrètes, en lien direct avec les parties prenantes du territoire.

Le projet Sciences avec et pour la société (SAPS) de l’université de Bordeaux a ainsi deux objectifs stratégiques principaux : 

  1. porter, le plus largement et au plus près des publics, la connaissance de la méthode scientifique et de sa valeur en termes de production de savoirs, avec un enjeu d’inclusion et de démocratisation, ciblant en particulier les publics et territoires les plus éloignés du monde académique ;

  2. co-construire les conditions d’un débat ouvert pour des choix éclairés à l’échelle du territoire relativement aux grands enjeux de transition, via l’expérimentation en commun de solutions et le partage de l’expertise scientifique.

Direction : Philippe Moretto (Université de Bordeaux)

Financement : Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) dans le cadre du label « Science avec et pour la société » (SAPS)

Plus d’infos : https://www.u-bordeaux.fr/universite/notre-strategie/projets-institutionnels/SUNSET

La stabilité et le contenu en carbone des sols dépend des caractéristiques physiques et de l’activité biologique du sol. Les vers de terre, véritables ingénieurs de l’écosystème sol, contribuent notamment au maintien et à l’évolution de ces caractéristiques du fait de leur activité de structuration du sol. Dans un contexte d’évolution actuelle du contenu en carbone des sols montrant une diminution globale à l’échelle de la planète préoccupante pour l’avenir (diminution des stocks de carbone dans le sol et de leur fertilité), le projet VDT-CARB se propose de caractériser :

  1. la localisation de la matière organique des sols dans les agrégats produits par les vers de terre en relation avec la porosité,
  2. son devenir (stabilisation vs minéralisation) en relation avec la richesse/diversité biologique des sols et leur fertilité,
  3. la relation entre les qualités physiques (porosité, écoulement de l’eau) et écologiques des sols (activité microbienne).
    La thématique de la perte de qualité globale des sols agricoles et de leur restauration est une des problématiques du milieu agricole et de la transiton vers l’agroécologie qui sera développée dans un volet « génie écologique » pour identifier de nouvelles pistes de modification des pratiques agricoles pour la restauration de l’activité biologique des sols dans les sols des agroécosystèmes.

Direction : Laurent CANER (UMR 7285 Institut de Chimie des Milieux et Matériaux de Poitiers) & Arnaud Mazurier  (UMR 7285 Institut de Chimie des Milieux et Matériaux de Poitiers)

Contact : Laurent CANER laurent.caner@univ-poitiers.fr

Collaborateurs : Cornelia Rumpel (IEES Paris) & Abad Chabbi (INRAE Lusignan)

Financements : Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, appels à projets de recherche (2022) & Cofinancement ANR U2WORM coordonné par Cornelia Rumpel

L’impact des changements environnementaux (dont ceux liés au changement climatique) sur les ressources marines et les activités de pêche qui en dépendent reste généralement peu étudié à une échelle régionale. 

S’appuyant sur la typologie de flottille (bateaux de pêches) établie conjointement par les scientifiques et les professionnels lors de l’étude du poids socio-économique de la filière pêche du quartier maritime de Bayonne (Gallet et al., 2019), le projet s’intéressera aux questions d’exposition et de sensibilité de flottilles à des conditions climatiques maritimes et économiques changeantes. 

Les objectifs sont : 

– d’identifier les conditions météorologiques favorables/défavorables à la réalisation des sorties en mer des flottilles, ainsi que leurs impacts sur les rendements (tonnage et/ou valeur) ; 

– et d’observer l’évolution de ces grandeurs selon différents scénarii.

Le projet souhaite poursuivre la collaboration science/acteurs engagée (intégration et valorisation de savoirs, partage de résultats, discussions) afin d’apporter des éléments utiles pour la gouvernance des activités (résultats des projections de l’effort de pêche et de la capturabilité de flottilles selon différents scénarii co-construits) .

Direction : Université de Pau et des Pays de l’Adour – Laboratoire de Mathématiques et de leurs Applications de Pau – UMR CNRS 5142

Contact : Noëlle Bru (UPPA) noelle.bru@univ-pau.fr,

Nathalie Caill Milly (IFREMER) Nathalie.Caill.Milly@ifremer.fr

Partenaire(s) : Ifremer LERAR (Anglet), CIDPMEM64-40 (Comité Interdépartemental des Pêches Maritimes et des Élevages Marins 64-40) 

Financement: Université de Pau et des Pays de l’Adour

Dates: Lettre de soutien de Futurs-ACT en Janvier 2021, début du projet en Mai 2021, fin du projet en Janvier 2023